Expériences de conformité de Asch

expérience et thérapie de groupe

La conformité est quand une personne change son comportement ou son attitude pour s’adapter à une norme de groupe. Ceci est très répandu dans notre société car nous avons tous senti à un moment donné que nous devions agir d’une certaine manière pour pouvoir y intégrer. Solomon Asch (1955) voulait tester le pouvoir de la conformité.

Il a donc conçu un test simple avec ses expériences.

Si vous participiez à ce test, vous arriveriez et vous asseoir à une table où cinq autres personnes sont déjà assises. Le testeur vous montrera alors une ligne standard et trois autres. On vous demanderait quelle ligne correspond à la ligne standard. Vous pouvez clairement voir que la réponse est la deuxième ligne et attendre votre tour pour le dire. Vous complétez un autre essai de la même manière. Lorsque vous arrivez au troisième procès, la réponse est tout aussi nette, mais lorsque les autres participants répondent, ils donnent une réponse qui est manifestement fausse. Vous commencez à plisser les yeux et à sentir votre cœur battre. Quand on vous demandera votre réponse allez-vous aller avec votre instinct ou allez-vous aller avec ce que disent les groupes?

Étonnamment, la plupart des gens vont suivre ce que le groupe dit plus du tiers du temps.

Certaines conditions peuvent augmenter les chances de conformité, comme le groupe ayant plus de trois personnes et le groupe faisant l’unanimité. Il est assez effrayant que la plupart des gens changent d’opinion afin de s’intégrer au groupe, même s’ils savent que le groupe a tort.
L = apprenant, T = enseignant, E = expérimentateur
L = apprenant, T = enseignant, E = expérimentateur | La source
2: Expérience d’obéissance de Milgram

Stanley Milgram (1933-1984) savait que les gens se soumettrait souvent aux pressions sociales, mais il se demandait ce qu’ils feraient s’ils recevaient des ordres clairs de leurs « responsables ». Pour le découvrir, il a mis au point l’une des expériences les plus célèbres et les plus controversées de la psychologie. Dans cette expérience, les participants ont tiré des glissades d’un chapeau. Le participant dessinerait « enseignant » et l’autre personne (qui participerait à l’expérience) dessinerait « apprenant ». L’apprenant a été conduit dans une pièce adjacente et attaché à une chaise électrique (ce n’était pas vraiment électrique, mais le participant a été amené à le croire). Le participant testera ensuite l’autre personne sur une liste de paires de mots. Chaque fois qu’ils obtenaient une mauvaise réponse, le participant devait administrer un « choc électrique » à l’apprenant, en commençant par un choc léger de 15 volts. Si le participant faisait cela, il entendrait l’apprenant grogner de douleur. De là, le choc est passé à 120 volts – choc modéré. L’apprenant crierait que les chocs sont douloureux. Au moment où le dixième commutateur a été atteint (150 volts), l’apprenant hurlait et disait qu’il ne voulait pas continuer. A ce stade de l’expérience, les participants hésiteraient. Mais l’expérimentateur les inciterait en disant des choses comme: « S’il vous plaît, continuez l’expérience, il faut que vous continuiez » ou « Vous n’avez pas d’autre choix, vous devez continuer ». Si le participant obéissait, les manifestations de l’apprenant deviendraient des cris d’agonie et ils finiraient par se taire. Néanmoins, l’expérimentateur pousserait le participant vers le dernier commutateur de 450 volts.
Jusqu’où sont allés les participants?  Un Psychologue à Villefranche de Lauragais s’est penché sur cette question et  publie sur son blog le résultat de ses recherches.

 

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